Edito
MUSIQUE AUX ETOILES
CARPENTRAS
Concerts du 16 au 22 juillet
- Edito
Six ans que le Festival Musique aux Etoiles existe, entrons-nous dans « l’âge adulte » ?
Il est difficile de le dire lorsque nous fêtons les trois cents ans de la naissance de Carl Philipp Emanuel Bach qui influencera des générations de musiciens viennois par son traité sur la musique et son école d’interprétation, comme l’ont été Haydn, Mozart, Beethoven. Les deux cent cinquante ans de la mort de Rameau, Maître incontesté dans son siècle. Les cent cinquante ans de la naissance de Richard Strauss, compositeur et chef d’orchestre allemand.
« La vraie musique est le langage du cœur, c’est à l’âme que celle-ci doit parler »
Cette phrase de Rameau sera le fil conducteur des concerts et du spectacle, avec de grands moments en compagnie d’artistes toujours aussi dévoués à la musique.
Mozart for ever ou la comédie humaine en clôture du festival sera précédé d’un dîner dans la thématique de Don Juan. Rien de tel que de mélanger mets et vins de qualité (tous les produits seront du Vaucluse), pour une « mise en bouche » exceptionnelle de la musique de Mozart.
Nouvelle saison, nouveau programme, en espérant que ces différentes soirées sauront répondre à l’attente et à la curiosité du public et que sa fidélité sera au rendez-vous pour pérenniser cette manifestation !
- Le premier concert du mercredi 16 juillet, sur le parvis de la cathédrale Saint Siffrein, est axé sur la musique de chambre.
Des œuvres pour quatuor et quintette avec ou sans piano comme le « quintette à deux violoncelles » en ut majeur de Schubert, véritable perfection musicale, où tout le talent du compositeur explose.
Un peu de découverte avec des œuvres rarement jouées comme le « quintette opus 44 » de Schumann ou le quatuor en fa majeur op 96 dit « Américain » de Dvořàk.
Un beau voyage musical en perspective avec quelques surprises comme le quatuor n°1 de Tchaïkovski, l’andante cantabile.
Quelques œuvres surprises pour le piano, venez jouez avec nous au « Jeux d’enfants-les quatre coins » mais de Moussorgski !
Attention, talent des compositeurs mais aussi des interprètes !
Concert du jeudi 17 juillet. Parvis de la Cathédrale Saint Siffrein
Musique de chambre
Ce concert sera consacré aux deux plus beaux instruments de la musique de chambre, que sont le piano et le violon.
Des sonorités extraordinaires de Pablo de Sarasate à Fritz Kreisler en passant par Josef
Suk, élève d’Antonin Dvořàk, répondront à des pages plus anciennes de Schubert, Beethoven pour piano seul ou pour les deux instruments.
Un feu d’artifice de virtuosité pour les oreilles comme pour les yeux grâce à nos deux protagonistes que sont Françoise Buffet et Cordélia Palm.
Vendredi 18 juillet, Cour de la Charité
Conférence musicale sur Mozart
« L’Amour est un petit voleur, l’Amour est un petit serpent, aux cœurs il ôte et donne la paix comme il lui plait ! » Air de Dorabella, acte 2 de Cosi fan tutte
En amont du spectacle du 22 juillet découvrons en musique les trente cinq années de vie d’un extraordinaire compositeur qui à six ans composait son premier menuet, et pour sa onzième année son premier opéra.
Cette fulgurante ascension s’arrêtera un soir de décembre 1791, mais avait-il vraiment tout dit ?
Karl Böhm disait de sa musique « qu’elle est une vraie source de jouvence lorsque l’on s’y plonge ». Alors ne nous privons pas et perçons ensemble à travers ses joies et ses peines qui était Wolfgang Amadeus Mozart, cet « aimé des Dieux ».
Mardi 22 juillet 2014 à 21h30.
Cour Sud de l’Hôtel Dieu de Carpentras.
MOZART FOR EVER ou la comédie humaine
Synopsis de la soirée
Vienne un soir de décembre 1791, pendant que l’on joue à l’Opéra et que l’on danse dans les salons, un homme se retrouve seul devant une feuille de partition où aucune note ne s’inscrit.
Une succession de doutes l’envahit et il cherche en vain son inspiration dans ses compositions précédentes qui défilent dans sa tête, lui, le « Génie de l’Opéra ».
Ce musicien en mal d’inspiration, si inspiration est le vrai terme de cet arrêt soudain dans l’écriture, n’est autre que Mozart.
Il invoque les cieux qui pourraient lui insuffler de nouvelles idées, lui qui vient de terminer en dix huit jours seulement, La Clémence de Titus pour le couronnement de Léopold II roi de Bohème.
Le Concerto pour clarinette pour son ami Stadler, et cette Flûte enchantée sur un livret de Schikaneder, qui l’a épuisé mais qui triomphe.
Tout se mélange dans sa tête, cette musique maçonnique en échange de quelques ducats qui le sauvent de la banqueroute, et ce requiem qu’il doit terminer!
Il le sait, son corps ne réagit plus, et cette œuvre est la dernière ! Il doit tenir bon et aller au delà de cette ombre en noir qui l’obsède et qui le poursuit, tout en lui affirmant que le Requiem est pour lui, et sa dernière œuvre.
Illusion comique, le théâtre dans le théâtre, tout est ici, propos à mettre en scène de grands moments musicaux tant pour l’orchestre que pour les artistes.
Poésie des textes de liaison à partir de la correspondance de Mozart et des témoignages de ses proches avec un final sous la forme d’une ode à la musique et à Mozart.
Tarifs : (Frais de location en sus 0,99€) – placement libre) :
Carré d’or 35€ - 1ère catégorie 25€ - 2ème catégorie 15€
Tarif réduit, moins de 18 ans 15€
Placement libre dans la catégorie choisie